Un travail dans la région montréalaise...
Trouver du travail
Une des premières choses que vous pourriez avoir à faire en arrivant au Canada c'est de chercher un travail. Je vais vous faire part de mon expérience. Elle est spécifique à mes choix donc à vous de prendre ceux qui vous correspondent le mieux.
J'avais décidé de consacrer mes trois premiers mois à Montréal à visiter, rencontrer de nouvelles personnes et chercher du travail mais pour le mois d'août. Je savais que je retournerai en France pendant le mois de juillet. J'ai tout de même commencé quelques recherches mais sans plus de pression. J'avais assez de côté pour tenir ces trois premiers mois et mon choix avait été réfléchi avant mon départ. Mon objectif était de travailler auprès des enfants mais si l'occasion se présentait j'étais preneuse d'un petit job en attendant.
Vous l'aurez compris, mon objectif Numéro 1 était le suivant : Comprendre le fonctionnement de la vie en Amérique du Nord et me faire un réseau (amical et professionnel si possible). Ma recherche était motivée par l'objectif d'obtenir une équivalence de mon diplôme de psychologue au Québec. Je reviendrai sur cette partie juste en dessous.
Il faut savoir dans un premier temps que l'on ne fait pas un CV et une lettre de motivation pour chercher un job au Canada comme on le fait pour la France. La présentation est différente et la lettre de motivation au Québec s'appelle une Lettre de Présentation (cover letter pour les anglophones). Il ne faut pas se prendre la tête avec cinquante formules de politesse et des termes pompeux. Le but est de faire une phrase pour chaque idée, on cherche l'efficacité. Vous verrez que dans les courriel c'est la même chose, tout est plus direct dans la formulation qu'en France.
Si vous avez besoin d'imprimer vos chefs d'oeuvres une fois terminés, je vous conseille de prendre une carte d'abonnement à la bibliothèque de Montréal (Station Berri-UQAM). J'en parle tout en bas de mon post sur Montréal. Vous pourrez ainsi avoir accès à des ordinateurs et des imprimantes à moindre coût que si vous décidez de les faire imprimer dans une boutique. Cette expérience je l'ai déjà faite et résultat des courses les 7 CV me sont revenus à plus de 15 $CAD. Je vous laisse l'adresse juste en dessous :
BAnQ (Bibliothèque)
475, boulevard De Maisonneuve Est
Montréal, QC, H2L 5C4
Le plus efficace si vous cherchez un petit boulot c'est de pousser les portes et de voir si l'entreprise cherche quelqu'un. De nombreuses affiches sont posées régulièrement devant les boutiques par exemple en indiquant qu'on cherche quelqu'un pour telle ou telle activité. Vous pourrez trouver ce qui vous correspond avec votre motivation et votre plus beau sourire.
Le réseau amical ou professionnel est essentiel lorsque l'on cherche du travail (ça marche partout pareil). Quand je parle de réseau je ne veux pas dire que l'on vous appuie ou que l'on vous pistonne pour obtenir un boulot. J'entends par là discuter avec vos relations pour vous tenir au courant des opportunités du moment et des entreprises ou personnes qui seraient susceptibles de recruter. C'est grâce à une de mes connaissances qui vit à Montréal depuis plusieurs années que j'ai entendu parler de son expérience auprès des élèves dans les écoles. J'ai tout de suite su que cette expérience me tentait énormément et j'ai postulé auprès de leurs services.
Mon second objectif a donc été de Décrocher un poste de psychologue scolaire (en équivalence) à la commission scolaire. La difficulté dans ma démarche c'est que je voulais absolument le poste mais je ne savais pas s'il s'en ouvrirait de nouveaux à la rentrée d'août. J'ai postulé tous les mois de mars à juin et en me connectant au mois de juillet (alors que j'étais en France) je vois que les candidatures sont acceptées pendant deux semaines pour des entretiens début août. Petite anecdote, je vois ça le dernier jour du recrutement alors que j'allais sur le site presque toutes les semaines depuis mon arrivée à Montréal. Merci beaucoup le décalage horaire !
Petit conseil, appelez l'entreprise pour avoir des renseignements ou des conseils et surtout faîtes gaffe à la période des recrutements s'il y en a une !
La commission scolaire et Laval
J'ai été convoquée pour les entretiens, il y avait deux postes à pourvoir et une bonne vingtaine de candidats. Mon taux de stress était à son apogée. D'une part je suis toujours angoissée pendant les entretiens d'embauche mais en plus j'étais face à l'inconnu total. Je n'avais aucune idée de comment cela se déroulait à l'étranger et si mon profil pourrait être accepté car je demandais une équivalence (en gros j'allais devoir repasser par le grade de stagiaire en quelque sorte).
Vous savez quoi, les entretiens d'embauche québécois sont tellement plus agréables et apaisants que ceux que j'ai passé en France. L'ambiance était détendue, l'équipe m'a tout de suite mis super à l'aise. Le tutoiement étant de rigueur partout c'est assez déstabilisant au début mais l'on s'y fait très vite. Il faut bien sûr rester professionnel mais les échanges sont simples, directs et efficaces. J'ai été recontactée deux jours plus tard, j'avais un des deux postes 🥳 !
Alors je n'ai pas été embauchée à la commission scolaire de Montréal mais à celle de Laval. C'est l'île qui est au nord de Montréal. On y accède par la ligne orange au terminus Montmorency. Vous trouvez d'ailleurs à cet endroit l'Université de Laval. Je devais couvrir trois écoles de l'île 4 jours par semaine. Je précise tout cela car Laval peut être une de vos options pour travailler tout en résidant à Montréal. C'est ce que j'ai fait pendant plusieurs mois. Alors cela se fait sans aucun problème mais ça engendre beaucoup de fatigue sur le long terme surtout en hiver.
Pour vous donner une idée d'une journée type voilà ce que ça donnait :
Se lever à 5 h ou 5 h 30 selon l'école du jour
Marcher jusqu'au métro
Changer à Jean Talon pour passer sur la ligne orange
Aller au terminus de Montmorency
Pendre le bus de 7 h 15 ou 7 h 24 toujours selon l'école
Faire 1 h de bus jusqu'à l'extrémité nord de Laval
Marcher jusqu'à l'école
Travailler
Tout refaire en sens inverse
En gros en partant tous les jours à 6 h 10 je passais presque 2 h aller et 2 h retour dans les transports en commun. Quand les beaux jours sont là c'est presque agréable mais quand la neige commence à tomber c'est une autre histoire. Il faut rajouter à ces 4 h de transport quotidien l'attente et la marche sous la neige.
Après comme je vous l'ai dit c'est tout à fait faisable, il faut juste que vous soyez au clair avec vos envies et vos motivations !
Le post sur les transports en commun se trouve dans la partie 4 !
A très bientôt aux quatre vents...
Amandine
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